Art Africain au 104

Je parle à Julie Abissegue, qui me permet de filmer l’exposition sur Art Art Africain au 104Africain au 104, expo qu’elle dirige, en tant que responsable et spécialiste de l’art africain. Julie est une gestionnaire active de la culture africaine, si présente dans ce Paris de tous les sangs.

Je parcoure l’exposition et il est inévitable de trouver des similitudes avec le travail des artistes latino-américains.

L’art africain a été la grande source d’inspiration des cubistes, des futuristes et autres. Son influence est visible avec plus de précision et de détails dans l’œuvre des grands sculpteurs : Haviland, Braque, Modigliani, Picasso.

Qualifié de primitivisme, l’art africain a été présenté comme un acte massif, sans protagonistes. Comme si c’était une fatalité typique d’une société pleine d’êtres anonymes.art africain au 104
La négritude littéraire a occupé une juste place pendant tant de siècles d’indifférence. De O’Keefe à Cortázar, les plus importants artistes non noirs ont montré dès le début leur respect pour le jazz, pour les portes Dogon.

Alors que les artistes politisés et lucides montraient leur reconnaissance de l’art africain, la prépondérance de l’Occident, sa structure super urbaine, son ordre de goût et de mode déterminaient ce qui était bon, mauvais et laid. Cette puissance belligérante des musées et des artifices de luxe considéra parfois faire de la place à des stars solitaires comme Basquiat. Et c’est tout.

Le modèle irrésistible de l’art conceptuel a caché l’originalité africaine pendant de nombreuses décennies. Comme dans d’autres régions du monde, l’art africain a été réduit à l’artisanat, à la création populaire.

Aujourd’hui, la crise de la création dans les grandes villes européennes permet une revalorisation de l’acte créatif dans des conditions difficiles. La culture de la récupération est une référence qui est présentée comme une tendance. Même si elle fait partie de l’économie et de la vie quotidienne dans la plupart des pays. La valeur ajoutée de l’œuvre d’art réalisée grâce au recyclage redéfinit l’art africain. L’art africain existe-t-il parce qu’il recycle à l’époque du recyclage ? Non. Elle existe depuis longtemps et l’œuvre de Picasso en est la preuve.

L’exposition que nous avons trouvée au 104 grâce à la sympathie de Julie Art Africain au 104révèle que l’intérêt pour l’art africain est filtré par un sentiment d’empathie : les œuvres méritent aussi d’être remerciées parce qu’elles sont non seulement originales, mais aussi utiles.

Espérons que c’est le début d’une grande amitié…

Art africain au 104, un reportage de Rubén Romero Prieto

Le modèle irrésistible de l’art conceptuel a caché l’originalité africaine pendant de nombreuses décennies. Comme dans d’autres régions du monde, l’art africain a été réduit à l’artisanat, à la création populaire.

Lo más importante es que se de el reconocimiento a la originalidad de los artistas africanos

Converso con Julie Abissegue, que me permite filmar la exposición que regenta, en calidad de responsable y especialista en arte africano.  Julie es una activa gestora de la cultura africana, tan presente en este París de todas las sangres. Recorro la exposición y es inevitable encontrar similitudes con el trabajo de artistas latinoamericanos.  

El arte africano fue la gran fuente de inspiración para los cubistas, futuristas, y otros. Su influencia se aprecia con precisión y detalle en la obra de los grandes escultores Haviland, Braque, Modigliani, Picasso.

Etiquetado como primitivismo, el arte africano se introdujo como acto masivo, sin protagonistas. Como si fuese la fatalidad propia a una sociedad repleta de seres anónimos.

La negritud literaria reclamaba un justo lugar para tantos siglos de indiferencia. Su causa despertó simpatías diversas: desde O’Keefe hasta Cortázar. Los más importantes artistas no-negros mostraron desde un inicio el lógico respeto que inspiran el jazz o las puertas Dogon.

art africain au 104

Mientras los artistas politizados y lucidos mostraban su reconocimiento al arte africano, la preponderancia occidental, su super estructura urbana, su ordenamiento del gusto y la moda fueron determinando que era lo bueno, lo malo, lo feo. Ese poderío beligerante de museos y artificios consideró -ocasionalmente- hacerle lugar a estrellas solitarias como Basquiat. Y punto.

La pauta irresistible del Arte Conceptual ocultó por muchas decadas la originalidad africana. Como en otras regiones del mundo, el arte africano se redujo a creacion artesanal, folclórica.

Hoy, la crisis creacional de las grandes urbes europeas permiten una revalorizacion del acto creativo en condiciones difíciles. La cultura de la recuperación es un referente que se presenta como tendencia. A pesar que forma parte de la economia y la cotidianidad de la mayor parte de los paises. El valor agregado de la obra de arte hecha con reciclaje redefine el arte africano. Existe el arte africano porque recicla en tiempos de reciclajes? No. Existe desde hace mucho, y la obra de Picasso es una prueba de su calidad.

La muestra que encontramos en el 104 gracias  a Julie Abissegue, galerista y especialista en el arte africano, revela que el interés en este arte se filtra por un sentimiento de empatía: las obras merecen ademas un agradecimiento ya que son ademas de originales, útiles.

Esperemos que sea el inicio de una gran amistad…

http://www.maisondelanegritude.fr/

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